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Hydromeca Group : un moral d’acier

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Voici quelques années, René Ryhon fait le pari d’investir dans le secteur de l’acier en reprenant, aux côtés de son associé, l’entreprise Hydromeca 2000. Active dans le domaine de l’usinage depuis les années 60, cette dernière connait des heures sombres. Les deux hommes croient néanmoins en son avenir. Et c’est ainsi qu’en 2006, la société Hydromeca Group voit le jour. « Le core business de l’entreprise s’articulait autour de deux pans : le dégrossissage de couronnes et l’ébauchage de cylindres de laminoirs, explique René Ryhon. Nous comptions pour chacune de ces activités un client majeur : ArcelorMittal Ringmill pour qui nous usinions des couronnes destinées au secteur éolien et Ackers pour qui nous dégrossissions des cylindres.»

Un coup de frein brutal
Marqués par une augmentation du chiffre d’affaires, les débuts sont encourageants. « C’est à cette époque que les premiers contacts ont été initiés avec Cide Socran. Nous envisagions d’acquérir de des machines de finition pour aller plus loin dans ce travail de l’acier. Nous songions parallèlement à agrandir nos infrastructures ». Mais la crise frappant l’acier européen rattrape Hydromeca Group en septembre 2008. « Akers a subitement retiré toute sa production alors que quelques mois plus tôt, ils nous demandaient d’accroitre celle-ci de 20% ! »

En dépit d’un plan d’investissement qui n’avait plus de véritable raison d’être, les contacts avec Cide-Socran se maintiennent. «La priorité était alors de plutôt élaborer un plan de survie. Via Cide-Socran,   nous avons entamé une recapitalisation avec l’aide de Meusinvest qui a repris un tiers de nos actions et nous a accordé un prêt de 100.000€.»

Faire le dos rond
Cinq années après la tempête, le vent n’a pas fini de souffler sur Hydromeca. Direction et collaborateurs font toutefois le dos rond en attendant des jours meilleurs. « Nous avons recentré nos activités sur les couronnes. Nous nous sommes à cet effet muni de machines à commandes numériques nous permettant d’aller plus loin dans la finition.  Un travail nécessitant plus de compétences techniques mais débouchant sur des produits avec plus de valeur ajoutée.»  Nous avons peu de certitudes concernant notre avenir. Celui-ci sera intiment lié à l’évolution d’ArcelorMittal Ringmill. Nous avons cependant envie de garder la confiance et l’optimisme que nous affichons depuis nos débuts.»

L’apport de Cide-socran
Tout au long de sa jeune histoire, Hydromeca Group a entretenu des contacts soutenus avec Cide-Socran. « Leur apport fut multiple. Ils nous ont aidés dans la mise en place d’outils financiers efficaces. Lorsque la crise est survenue, ils nous ont guidés dans la mise en œuvre du plan de restructuration et conseillé, à juste titre, d’aller vers des produits plus finis. Sans leur intervention, il aurait, par ailleurs, été beaucoup plus complexe d’obtenir le soutien de Meusinvest. Aujourd’hui encore, nous nous entendons régulièrement ».

 

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Rédactrice en chef (Liège-Namur)
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