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Les leaders syndicaux M. Goblet et M.-H. Ska déclinent les mots à 1+1=11

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Pour sa soirée de rentrée, le Business Club de la CCI et du Standard de Liège 1+1=11 proposait un plateau syndical jeudi soir au stade de Sclessin. Marc Goblet, secrétaire fédéral de la FGTB, et Marie-Hélène Ska, secrétaire nationale de la CSC, ont joué avec les mots lancés par le journaliste Bertrand Henne (RTBF).

‘Kris Peeters’ ? Un « manipulateur » selon le Verviétois et un « milieu de terrain qui avance sans ordre et méthode sans savoir où il souhaite aller » d’après la Marchoise. Le courant ne passe décidément pas avec le Ministre fédéral de l’Emploi et de l’Economie.
‘Les patrons’ ? Les deux leaders syndicaux francophones affirment qu’ils ont plutôt à faire avec des employeurs, conscients qu’il est souvent difficile d’avoir de véritables interlocuteurs. « On les appelle les patrons mais beaucoup d’entre eux ont une marge de manoeuvre réduite, avec des comptes à rendre à leurs actionnaires » souligne Marie-Hélène Ska.

‘Guérilla’ ? « Le mot est juste au stade actuel » répond Marc Goblet. « Notre plan d’actions est une forme de guérilla pour pousser les patrons à entrer en concertation. »

‘NVA’ ? « Un parti comme les autres à qui on donne trop d’importance » souligne Marie-Hélène Ska. « Son succès montre peut-être la carence d’idées des autres formations politiques ; partout en Europe, on manque de capacités à dresser une vision et des perspectives pour une région. »
‘Raoul Hedebouw’ ? « Idéologie » répond Marc Goblet. « Le problème majeur est qu’il ne se voit pas au pouvoir avant 15 ans ; impossible dès lors d’imaginer une coalition de gauche. »

‘Handicap salarial’ ? Les deux syndicalistes préfèrent le terme écart salarial, indiquant qu’il n’y a plus de handicap par rapport aux pays voisins si on tient compte de la productivité et des « subsides salariaux ».

Et leur mot préféré ? « Les travailleurs » assène Marc Goblet. « La justice sociale et l’émancipation » conclut Marie-Hélène Ska.

La soirée aura permis un dialogue sur terrain neutre entre les syndicalistes et les dirigeants d’entreprises; une opportunité de mieux se connaître sans nécessairement tout partager. Le terme ‘patron’ ne revêt manifestement pas la même réalité pour tous.

Après le débat, Manon Lepomme, l’humoriste, a en tout cas plaidé l’amour entre les uns et les autres qui ont unanimement apprécié sa prestation, à quelques jours de son spectacle à Liège.

1+1=11 n’a pas dérogé à sa tradition en mettant en avant de jeunes entrepreneurs. Vincent Ronsse a apporté son grain de sel au débat en présentant sa jeune entreprise (www.alabelge.be) productrice de Fleur de sel, en collaboration avec plusieurs entreprises de la région. Dorothée Giangreco et Charline Degotte, accompagnées par l’UCM, ont répondu aux attentes des allergiques aux lactoses et au gluten en annonçant la prochaine ouverture à Liège d’une épicerie/traiteur 100% végétale, bio, locale et sans gluten (page FB N « Toucour »).

Comme à chaque fois, l’esprit d’entreprise de ces jeunes a apporté une bouffée d’optimisme au public présent.

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