Wallonie

Augmentation salariale, envol du coût des voitures de société, motivation du personnel … Et si vous évitiez la crise des gilets jaunes ?

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Handsome tax manager dressed in the suit working with documents and laptop at the modern office interior

L’environnement, la politique, le climat social … tout a été chaud en cette fin d’année 2018 !

Les prochains mois s’annoncent également brûlants : la grogne monte ; les travailleurs veulent plus de pouvoir d’achat, donc d’argent net en poche. Le climat social se tend : les élections sociales auront lieu en 2020 et doivent déjà être préparées ; nous aurons un nouveau gouvernement et des dossiers sensibles sont sur la table (pension).

Le coût des voitures de société va augmenter tant pour le travailleur, que pour l’employeur. En cause : le dieselgate (les ATN des nouvelles voitures seront calculés sur les « vrais » taux de CO²), les nouvelles normes de calcul de CO² (WLTP) et la réforme du Code des Impôts sur les revenus. Concrètement,

  • pour les travailleurs : en cas de nouvelle voiture de société, le montant de l’ATN va augmenter. Ceci signifie donc moins de cash à la fin du mois … ;
  • pour les employeurs : les taxes de mise en circulation et de circulation annuelle s’envoleront, l’Administration entend aussi taxer les faux hybrides et les voitures seront moins déductibles et donc plus coûteuses.

De gré ou de force, la politique de mobilité des employeurs évoluera drastiquement dans les prochaines années.

Parallèlement, recruter du personnel devient de plus en plus compliqué : la génération Y a révolutionné le rapport au travail et les candidats se montrent de plus en plus exigeants, notamment quant à leur package salarial.

Transformez ces difficultés en opportunité …

Personne n’a de baguette magique, c’est certain. Ceci ne signifie pas que vous êtes privé de tout moyen d’action. Au contraire !

Saisissez cette opportunité, démarquez-vous ! Redéfinissez votre politique salariale et mettez en place une politique de mobilité via un « plan flexible 4.0 ».

Le « plan flexible 4.0 » : pourquoi, pour qui ?

Le plan flexible 4.0 tient compte du nouveau monde du travail. Fini le temps de papa où la rémunération était imposée par l’employeur. Désormais le collaborateur est aux commandes et fait son ‘shopping’ en fonction de ses besoins, sa vie privée et son bien-être. Cette version 4.0 n’est donc pas une simple approche plan cafétéria offrant des « avantages classiques ». Il inclut d’autres réalités telles que la propriété salariale et la responsabilité budgétaire des collaborateurs. Tout est conçu sur mesure par l’employeur avec pour seule limite son imagination.

Ce package 4.0 répond ainsi aux besoins de chaque travailleur. Il permet également d’augmenter leur pouvoir d’achat.

Et l’employeur dans tout ça ? L’approche plan flexible 4.0 se veut budgétairement neutre (le coût salarial est donc similaire) et administrativement simplifiée. Les travailleurs ont accès à une rémunération personnalisée, répondant à leurs besoins immédiats sans que cela ne coûte plus cher. Ceci permet d’augmenter non seulement l’attractivité de votre entreprise mais également la rétention de vos talents.

Le plan flexible 4.0 s’applique à tous :

  • de la PME à la multinationale : il est possible de mettre en place un outil plus ou moins développé selon la taille et les besoins de chaque société ;
  • à l’ensemble du personnel : ouvriers, employés, cadres, dirigeants …

Un plan élargi aux solutions de mobilité 

Le plan flexible 4.0 constitue une opportunité unique d’intégrer une nouvelle politique de mobilité au sein de votre entreprise. Vous incitez positivement vos collaborateurs à adopter un choix économiquement et écologiquement responsable et permettez d’utiliser librement le budget dégagé dans d’autres avantages offerts.

Ceci est bon pour l’environnement et vous permet de maîtriser votre budget : vous pouvez ainsi réduire l’impact des nouvelles taxations des voitures de société.

En pratique comment cela marche ?

Les travailleurs conservent une rémunération « cash » minimum (= les montants prévus par les barèmes de rémunération). Le surplus ainsi que les autres avantages existants peuvent alors être utilisés et transformés en plusieurs avantages dont la liste est déterminée par l’employeur. Vous gardez donc les cartes en main.

Un coût neutre pour l’employeur, un avantage individualisé

Un exemple vaut mieux qu’un long discours :

  • Pierre, marié, conjoint avec revenus, 2 enfants à charge

 

Salaire brut annuel = 43.528 € (3.127 € x 13,92) Transforme une partie de son 13ème mois (938 € bruts) en allocations familiales extra-légales (1.200 €) [1]
Salaire brut =  42.590 € (au lieu de 43.528 €) Salaire net + allocations familiales extra-légales : 28.296 € (au lieu de 28.101 €)

 

+ 195 € nets à coût égal pour l’employeur !

En conclusion …

Saisissez la balle au bond et faites d’une pierre trois coups :

  • maîtrisez votre budget et anticipez le coût mobilité avant qu’il ne dérape ;
  • conservez vos talents clés sans surcoût ;
  • restez/devenez un employeur irrésistible !

  Vincent TREVISAN (Deloitte Private)

[1] Le montant est déterminé sur la base du coût employeur et pas du montant brut. Ceci explique que le montant brut ne correspond pas au montant de l’avantage.

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Publication par communiqué de presse.
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