Wallonie

La Wallonie et le FEDER investissent plus de 2 millions d’euros dans une plateforme dédiée à la validation de nouveaux biomarqueurs

1 Minute(s) de lecture
Test tires in violet gloves with test chart and urine can

La Wallonie et les fonds européens FEDER investissent plus de deux millions d’euros dans la plateforme MS-QUANTA, structure de recherche collaborative visant à améliorer la chaîne de développement de biomarqueurs en Wallonie. MS-QUANTA s’appuie sur deux plateaux d’équipements scientifiques de pointe parfaitement complémentaires à l’Université de Mons (BioProfiling UMONS/ ULB) et à l’Université de Liège (GIGA , ULiège). La structure satisfait aux exigences internationales imposées dans le cadre de la validation de candidats biomarqueurs (signatures moléculaires, multiplexes), un axe de recherche prioritaire soutenu par la Commission européenne.

Une structure unique en Belgique

MS-QUANTA va renforcer la capacité analytique de l’ensemble des acteurs académiques et industriels de la santé en Wallonie, leur permettant de profiter des récents développements technologiques dans le domaine de la validation des biomarqueurs. La plateforme analytique sera également utile à d’autres secteurs en plein essor scientifique et économique, en particulier les secteurs de l’agro-alimentaire (la sécurité alimentaire), de l’environnement et de la microbiologie industrielle. La mise à disposition de cette structure unique en Belgique permet aux acteurs wallons concernés de se positionner avantageusement dans un domaine fortement soutenu par le programme européen Horizon 2020 de recherche et de grands équipements.

Le concept original de « Labhotel » au sein de MS-QUANTA facilitera la mise à disposition des appareillages et des compétences scientifiques aux acteurs académiques et aux entreprises, moyennant réservation et formation préalable, de part et d’autre de la Wallonie dans deux régions regroupant la majorité des acteurs concernés du monde biomédical et de la biotechnologie.

Au sein de MS-QUANTA, le rôle de l’ULiège se focalisera plus spécifiquement sur la protéomique guidée par l’imagerie par spectrométrie de masse, un instrument d’identification et de quantification des biomarqueurs très performant. De leur côté, les équipes de l’UMONS développeront des approches de chromatographie liquide indispensables au ciblage de protéines faiblement présentes dans les matrices analysées. Un système d’assurance qualité commun aux deux sites de la plateforme garantira la fiabilité des méthodes d’analyse.

© Lothar Drechsel

4344 posts

À propos de l’auteur
Publication par communiqué de presse.
Articles
Vous pourriez aussi aimer
Wallonie

Le nouveau schéma de développement du Territoire a un impact sur les entreprises aussi

1 Minute(s) de lecture
Voilà un outil qui impacte beaucoup d’entreprises de près ou de loin : le Schéma de développement du Territoire (SDT). Il n’avait pas…
Wallonie

Un quart des accidents du travail concernent les nouvelles recrues

3 Minute(s) de lecture
Les nouveaux employés courent un risque élevé d’accident du travail. Une analyse de l’assureur AXA Belgium – leader sur le marché de…
Wallonie

Un an de droit à la déconnexion : impact positif, mais encore trop d'employés contactés hors des heures de bureau...

3 Minute(s) de lecture
Un an après la mise en place du ‘droit à la déconnexion’, plus de la moitié des employés (54%) sont encore contactés…