Wallonie

Etat des lieux de l’entreprise au féminin en Wallonie et à Bruxelles

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En Belgique, un chef d’entreprise sur 3 est une femme. Ce n’est pas rien et les chiffres sont à la hausse depuis 5 ans, tant en Wallonie qu’à Bruxelles. Pourtant, le chemin pour devenir chef d’entreprise n’est pas toujours simple. C’est en tout cas, parmi d’autres informations,  ce qui ressort de la dernière enquête de Diane, le réseau d’affaires féminin soutenu par l’UCM.Près de 4.000 femmes y ont répondu.

Si l’entrepreneuriat a longtemps été la panacée des hommes, depuis quelques années, de plus en plus de femmes se lancent dans l’aventure entrepreneuriale. Il y a près de 148.000 femmes indépendantes (tous régimes confondus) en Wallonie et à Bruxelles. Ce n’est pas rien. Mais les hommes sont presque deux fois plus nombreux. La proportion des femmes n’est donc que d’un tiers. Selon l’Inasti, on remarque une évolution de 12,90% dans la population des femmes entrepreneures (tous régimes confondus) en Wallonie et 11,63% à Bruxelles au cours des cinq dernières années. Une évolution présente également chez les hommes.

Plus difficile quand on est une femme ? 

Les motivations à devenir femmes entrepreneures sont nombreuses. Après le besoin de se réaliser pleinement au niveau professionnel, c’est le désir d’autonomie et de flexibilité (pour un meilleur équilibre vie privée et vie professionnelle) ou encore l’insatisfaction dans un emploi de salarié qui arrivent en tête des motivations.

Près de 40% des femmes qui ont répondu à l’enquête – ce qui est une proportion importante – pensent qu’il est plus difficile d’entreprendre lorsqu’on est une femme. Elles citent surtout 3 obstacles. Le premier est le maintien des vies privée et professionnelle. Les deux autres obstacles sont la difficulté de trouver de nouveaux clients et la difficulté de facturer ses prestations à leur juste valeur.

L’impact de la crise sanitaire
Malheureusement, la crise de la Covid-19 n’a rien arrangé. 70% des interviewées affirment rencontrer plus de difficultés depuis les mesures prises pour lutter contre le virus en mars dernier. Toutefois, et c’est plutôt positif, cette situation les a forcées à revoir leur business modèle et à s’adapter à cette nouvelle réalité. Diversification et digitalisation de leur offre, formation et acquisition de nouvelles compétences sont autant de façon qu’elles ont trouvé pour survivre malgré la crise.

Il n’y a pas de formule magique pour soutenir les femmes qui veulent créer leur propre emploi et leur entreprise mais l’existence d’un réseau d’affaires exclusivement féminin comme Diane est une réponse utile. Pour 92% des femmes qui ont répondu à l’enquête, un réseau féminin a sa place dans le paysage entrepreneurial. Cela permet d’enrichir son cercle professionnel, développer son chiffre d’affaires, partager des expériences ou encore trouver de nouvelles collaborations.

Image par Free-Photos de Pixabay

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Publication par communiqué de presse.
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