Namur

Une serre urbaine basse énergie sur un toit d’Agro-Bio Tech à Gembloux

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Le Centre de recherches en agriculture urbaine (Gembloux Agro-Bio Tech – Université de Liège) et le projet Interreg GROOF (Greenhouse to Reduce CO2 on RooFs) inaugureront le 20 décembre le projet SERR’URE, la serre urbaine basse énergie implantée sur le toit du TERRA Teaching and Research Center. C’est un des résultats d’un vaste projet de recherche européen.

Ce projet SERR’URE a pour but de montrer la valeur ajoutée des serres sur toit dans l’agriculture et l’immobilier de demain. Ces serres de nouvelle génération pourront récupérer la chaleur produite et non consommée par le bâtiment de manière active. En moyenne, 30% d’énergie est perdue par la toiture d’un bâtiment.

Ce projet permettra également de bénéficier de l’énergie produite par des panneaux photovoltaïques ne perturbant pas la croissance des plantes, Enfin, il entrainera une réduction des émissions de CO2générées par les transports en produisant des plantes localement.

SERR’URE est donc un projet résolument tourné vers l’agriculture urbaine. À Gembloux, la serre fait d’ailleurs partie de la plateforme WASABI (Plateforme Wallonne de Systèmes Innovants en Agriculture et Biodiversité Urbaine). Les modèles de cultures innovantes étudiés au sein de la plateforme, comme l’hydroponie et la bioponie, sont transposés à l’intérieur de la serre-pilote.

À l’échelle européenne, SERR’URE est soutenu par GROOF, le projet Interreg NWE dédié à la réduction des émissions de CO2 issus des secteurs de la construction et de l’agriculture. Quatre projets pilotes bénéficient du soutien GROOF, en Belgique, Allemagne, France et Luxembourg. A terme, l’objectif est de prouver l’efficacité et la durabilité des modèles proposés en fonction des différentes typologies de bâtiments et de serres, pour ensuite les déployer sur le marché européen.

Ce projet est la part belge d’un projet développé dans divers pays de l’Europe du Nord-Ouest : « Le fait de multiplier ce genre de projets de part et d’autre des frontières va permettre de confronter des demandes de consommateurs et des types de production différents » explique le Pr Haïssam Jijakli, fondateur du C-RAU (Centre de Recherches en Agriculture Urbaine) et coordinateur du projet à Gembloux Agro-Bio Tech ULiège. « On ne produit pas et on n’est pas prêt à mettre le même prix pour manger local en Allemagne ou au Luxembourg qu’en Belgique. De plus, il y a toujours à apprendre du modèle de chacun, de ce qui y a fonctionné ou un peu moins. Dans ce secteur en développement, ces connaissances générées par des partenaires d’horizons et d’expertises complémentaires ont d’autant plus de sens ».

(Photo Gembloux Agro-Bio Tech ULiège)

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Publication par communiqué de presse.
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